mercredi 12 novembre 2014

BEIJING, CHINE : INAUGURATION D’UN BUSTE DE PABLO NERUDA

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BUSTE EN BRONZE DE PABLO NERUDA. ŒUVRE DE L'ARTISTE CHINOIS YUAN XIKUN
巴勃罗·聂鲁达 BEIJING. – Lors de sa dernière journée en Chine, la Présidente Michelle Bachelet a assisté mercredi 12 novembre 2014, à l’inauguration d’un buste en bronze du Poète chilien Pablo Neruda.
Michelle Bachelet et le vice-ministre chinois de la Culture, Yang Zhjin, ont dévoilé une sculpture de Pablo Neruda dans le parc de Chaoyang, situé à l'Est de Beijing. La Présidente chilienne a souligné lors de son allocution que le Prix Nobel de Littérature 1971  «a été un homme qui a marqué ma patrie et tout le XXème siècle avec sa poésie, avec sa passion pour la beauté et sa lutte pour un monde meilleur et plus juste pour tous et pour toutes». 






SUR LE MÊME SUJET :

mardi 21 octobre 2014

DOSSIER NOBEL / PABLO NERUDA


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DIPLÔME DU PRIX NOBEL 
DÉCERNÉ À PABLO NERUDA.
Le 21 octobre 1971, le prix Nobel de littérature est décerné à Pablo Neruda. Dans le discours qu'il prononce à Stockholm, le poète évoque avec tendresse les frères inconnus qui l'aidèrent à franchir les Andes alors que sa tête était mise à prix dans son propre pays (1949). 
AFFICHE D'HOMMAGE DU PCCH 
AU NOBEL CHILIEN 1971
Réaffirmant «qu'il n'y a pas de solitude inexpugnable» et que le poète n'est pas «un petit dieu», Neruda se rallie à la prophétie de Rimbaud : «À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes », en laquelle il voit la proclamation d'un avenir certain.
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SUR LE MÊME SUJET :

vendredi 19 septembre 2014

FUNÉRAILLES SURVEILLÉES


« Obsèques de Neruda », Document - Vidéo Ina.fr du 26 septembre 1973 05min 22s.  Le poète et homme politique chilien, Pablo NERUDA, est décédé le 23 septembre 1973 d'un cancer du pancréas, à la Clinique Santa Maria de Santiago. Images du cortège, du cercueil, de la maison du poète, saccagée, interview de l'ambassadeur de Suéde au Chili, en français. Le cercueil est porté dans le parc. Déclaration de Nemecio ANTUNEZ, directeur du musée de Santiago, Matilde URRUTIA, veuve du poète, devant la maison détruite, Radomiro TOMIC, candidat démocrate chrétien en 1970

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PHOTO EVANDRO TEXEIRA
«S'il vous plaît, plus de photos », a demandé Matilde. Les flashes mitraillaient avec insistance le corps sans vie du poète, en projetant une lumière clignotant dans ce couloir obscur de la Clinique Santa María. C'était le matin du 24 septembre 1973. La nuit précédente, à dix heures passées, Neruda était mort en prononçant -dans un délire bouleversant- ses derniers mots : « Ils sont en train de les fusiller! Ils sont en train de les fusiller! » .

mercredi 3 septembre 2014

UN BATEAU DE RÉFUGIÉS CÉLÉBRÉ AU CHILI

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Le Chili célèbre cette semaine les 75 ans de l'arrivée sur ses côtes de Winnipeg, le bateau de réfugiés espagnols, parti de France à l'initiative du poète chilien Pablo Neruda. Plus de 2.000 Espagnols -- pêcheurs, paysans, ouvriers, intellectuels, anciens militaires, mais aussi des enfants -- fuyant la guerre civile avaient alors trouvé leur salut grâce à cette initiative.

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LE WINNIPEG.  PHOTO GILLES HERZOG
Le poète, bouleversé par l'assassinat de son ami et également poète, l'espagnol Federico Garcia Lorca, en août 1936, a pris fait et cause pour le camp républicain. Et il a convaincu le président chilien de l'époque, Pedro Aguirre Cerda, de gauche, d'affrêter un bateau vers le Chili pour y transporter des réfugiés espagnols.

LE CHILI CÉLÈBRE L'ARRIVÉE DU WINNIPEG, BATEAU AFFRÊTÉ PAR PABLO NERUDA


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Cette semaine, le Chili célèbre les 75 ans de l'arrivée sur ses côtes du Winnipeg. Le bateau affrété de France, à l'initiative du poète chilien Pablo Neruda, avait permis à plus de 2000 réfugiés de fuir la guerre civile espagnole. L'écrivain, atteint par l'assassinat de son ami et pair espagnol Federico Garcia Lorca, en août 1936, soutenait dès lors le camp républicain. En tant que consul pour l'immigration espagnole à Paris, il sut convaincre le président chilien de l'époque, Pedro Aguirre Cerda, de faire embarquer ces réfugiés à destination du Chili.
INGÉNIEUR ET MILITANT
ANARCHISTE D'ORIGINE CATALANE

VICTOR PEY. PHOTO EL CIUDADANO
Victor Pey, désormais âgé de 99 ans aujourd'hui, était employé en Catalogne dans la fabrication d'armes et de munitions au cours de la guerre civile. Comme des milliers d'autres réfugiés, il a dû quitter l'Espagne au moment où les troupes franquistes s'emparaient de Barcelone. Il était du voyage, sur le Winnipeg, et se souvient : « Mon frère et moi, nous avons traversé les Pyrénées avec une boussole, en hiver, et nous nous sommes arrêtés dans un camp de réfugiés. »


 la suite 

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jeudi 21 août 2014

FEDERICO GARCÍA LORCA, LA LOI DE L’OUBLI

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PHOTO GUSTAVO CUEVAS

Un mois avant sa mort, alors que ses amis le pressent de fuir la guerre civile naissante, Federico García Lorca regagne Grenade. Il sera fusillé le 19 août 1936. Victime de la traque menée contre les communistes et les homosexuels? Règlement de comptes clanique? Le mystère persiste près de 80 ans après son assassinat

par Yelmarc Roulet

29 octobre 2009. 
On donne les premiers coups de pioche au lieu-dit Fuente Grande, la grande source. Un flanc de colline au pied de la Sierra, à environ 9 km de Grenade. C’est là, sous un olivier, qu’auraient été enterrés, après leur assassinat par un escadron de la mort, Federico García Lorca et ses compagnons de malheur.

vendredi 1 août 2014

LE SUD DE L'OCÉAN



De sel consumé et de gorge en péril
sont faites les roses de l'océan solitaire.
L'eau pourtant brisée,
les oiseaux redoutables
et rien que la nuit accompagnée
du jour et le jour accompagné
d'un refuge, du pied fourchu d'une bête,
du silence.

Dans le silence grandit le vent
à la feuille unique, à la fleur battue,
et le sable qui n'est que toucher et silence.
Ce n'est rien, c'est une ombre,
le pas d'un cheval errant,
ce n'est rien qu'une vague retombée sur le temps
car les eaux vont toutes vers les yeux froids
du temps au regard levé du fond de l'océan.

Ses yeux sont morts d'eau morte et de colombes,
cavernes d'ambre latitude
ouvertes aux poissons à dents ensanglantées
et aux baleines en quête d'émeraudes
et les squelettes de pâles chevaliers
rongés par les lentes méduses et encore
les constellations de myrthe vénéneux,
les mains solitaires, les flèches,
les revolvers d'écaillé
glissent interminablement à travers ses joues
dévorant ses prunelles de sel déchu.

Lorsque la lune restitue ses naufrages,
ses tiroirs, ses morts
couverts de pavots cruels,
lorsque tombent dans le sac de la lune
les vêtements ensevelis en mer
et leurs longues angoisses et leurs barbes renversées,
leurs têtes requises a jamais par l'orgueil et par l'eau,
alors on entend au large sombrer les genoux
que la lune entraîne vers le fond de la mer
en son sac de pierre ravagé par les larmes
et par les morsures des atroces poissons.


En vérité c'est la lune qui descend
par rêches secousses d'épongés et pourtant
la lune trébuche entre les tanières,
la lune criblée par les cris de l'eau,
les ventres de la lune, ses écailles
d'acier éclaté et dès lors
elle descend vers le puits de l'océan,
azur de l'azur transpercé par l'azur,
aveugles azurs de matière aveugle,
rejetant sa cargaison pourrie
de scaphandriers, de bois, de doigts,
la lune pêcheuse du sang que les durs destins
répandirent sur les cimes de la mer.

Mais je parle d'un rivage que fouette
la mer furieuse et des murs de cendre
battus par les flots. Qu'est-ce donc ? Est-ce une ombre?
Ombre non, mais sable d'un triste pays,
système d'algues, vol d'ailes,
piqûre d'un bec au sein du ciel.
Oh surface blessée par la mer,
oh source de la mer,
si la pluie garde tes secrets, si le vent infini
tue les oiseaux, si seulement le ciel,
seul je veux mordre les côtes et mourir,
seul je veux contempler la bouche des pierres
d'où sortent les secrets emplis d'écume.

C'est un pays de solitude, j'ai parlé
de ce pays de grande solitude,
où la terre est pleine d'océan,
où il n'y a personne
hormis les rares traces d'un cheval,
personne hormis le vent, personne
hormis la pluie qui tombe sur les eaux de la mer,
personne d'autre que la pluie qui grandit sur la mer.

PABLO NERUDA.
Traduit de l'espagnol par GRETA KNUTSON
Revue Europa N° 198, 15 juin 1939,  PAGES 198 / 200

dimanche 13 juillet 2014

AU CHILI, HOMMAGE À NERUDA, POÈTE NATIONAL


À l'occasion de la célébration de son 110 ème anniversaire. L’image du poète Pablo Neruda projetée sur les murs de la capitale chilienne, Santagio… 

L’initiative émane de la Fondation Pablo Neruda, pour commémorer le 110è anniversaire de sa naissance. Prix Nobel de Littérature 1971, Neruda est mort en septembre 1973, 12 jours après le coup d’Etat qui a porté au pouvoir Augusto Pinochet. Officiellement, d’un cancer de la prostate; empoisonné par le régime militaire, selon la rumeur. Une hypothèse jamais prouvée.

lundi 7 juillet 2014

NERUDA REVIENT POUR SON 110ème ANNIVERSAIRE !

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NERUDA REVIENT POUR SON 110 ÈME ANNIVERSAIRE !
Pablo Neruda reviendra dans les rues de Santiago comme hologramme. Grâce à la technique de projection en mouvement appelée « beamvertising », l'hologramme de l'auteur de Chant Général sortira de la Maison-musée  La Chascona, dans le quartier Bellavista de Santiago, après être apparu en écrivant.
La Fondation qui porte le nom du poète a informé que, dans le cadre de la célébration de son 110ème anniversaire, une figure holographique du poète chilien Pablo Neruda parcourra les rues de Santiago vendredi 11 juillet  prochain, comme  le Prix Nobel de Littérature avait l'habitude de le faire.


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vendredi 20 juin 2014

DÉCOUVERTE D’INÉDITS DE PABLO NERUDA

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LE POÈTE CHILIEN PABLO NERUDA. PHOTO RIA NOVOSTI

Une vingtaine de poèmes inédits de Pablo Neruda, prix Nobel de littérature en 1970, ont été découverts au Chili dans les archives de la fondation qui gère le legs de l’écrivain. La découverte coïncide avec le 110e anniversaire de sa naissance. Les textes devraient paraître en espagnol fin 2014.
Sputniknews
Les chercheurs ont découvert dans les archives plus de 20 poèmes inédits du célèbre poète chilien Pablo Neruda, lauréat du prix Nobel de littérature en 1971; les textes en question pourraient être publiés fin 2014-début 2015, rapporte la chaîne Télésur.

jeudi 5 juin 2014

ODE À FEDERICO GARCÍA LORCA

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Si je pouvais pleurer de peur dans une maison abandonnée, 
si je pouvais m'arracher les yeux et les manger, 
je le ferais pour ta voix d'oranger endeuillé 
et pour ta poésie qui jaillit en criant. 

Parce que pour toi l'on peint en bleu les hôpitaux 
et poussent les écoles, les quartiers maritimes, 
et les anges blessés se peuplent de plumes, 
et les poissons nuptiaux se coùvrent d'écailles, 
et les hérissons s'envolent vers le ciel : 
pour toi les ateliers avec leurs membranes noires 
se remplissent de cuillères et de sang 
et avalent des ceintures déchirées, et se tuent de baisers, 
et s'habillent en blanc. 

Lorsque tu voles vêtu de pêches, 
lorsque tu ris avec un rire de riz furieux, 
lorsque tu secoues pour chanter les artères et les dents, 
la gorge et les doigts, 
je mourrais pour ta douceur, 
je mourrais pour les lacs rouges 
où tu vis au milieu de l'automne 
avec un coursier déchu et un dieu ensanglanté, 
je mourrais pour les cimetières 
qui passent comme des fleuves cendreux 
d'eau et de tombes, 
la nuit, entre des cloches étouffées : 
fleuves épais comme des dortoirs 
de soldats malades, qui tout à coup montent 
vers la mort sur des fleuves avec des numéros de marbre 
et des couronnes pourries, et des huiles funéraires : 
je mourrais pour te voir la nuit 
regarder passer les croix noyées, 
debout en pleurant, 
car face au fleuve de la mort tu pleures 
éperdument, douloureusement, 
tu pleures en pleurant, les yeux pleins 
de larmes, de larmes, de larmes. 

Si je pouvais la nuit, éperdument seul, 
accumuler oubli et ombre et fumée 
sur les chemins de fer et les bateaux à vapeur, 
avec un obscur entonnoir, 
en mordant les cendres, 
je le ferais pour cet arbre où tu pousses, 
pour l'eau dorée des nids que tu rassembles, 
et pour le liseron qui te couvre les os 
et te livre le secret de la nuit. 

Des villes à l'odeur d'oignon mouillé 
attendent que tu passes en chantant à voix rauque, 
de silencieux bateaux de sperme te poursuivent, 
et des colombes vertes ont fait leur nid sur tes cheveux, 
et puis des coquilles et des semaines, 
des mâts torses et des cerises 
circulent définitivement lorsque s'avancent 
les quinze yeux de ta tête pâle 
et ta bouche de sang submergée. 

Si je pouvais remplir de suie les mairies 
et, en sanglotant, renverser les horloges, 
ce serait pour voir quand dans ta maison 
survient l'été avec les lèvres déchirées, 
surviennent beaucoup de personnes en tenue agonisante, 
surviennent des régions de triste splendeur, 
surviennent des charrues mortes et des coquelicots, 
surviennent des fossoyeurs et des cavaliers, 
surviennent des planètes et des cartes ensanglantées, 
surviennent des plongeurs couverts de cendre, 
surviennent des gens masqués traînant des jeunes filles 
transpercées par de grands couteaux, 
surviennent des racines, des veines, des hôpitaux, 
des sources, des fourmis, 
survient la nuit avec le lit 
où meurt entre les araignées un hussard solitaire, 
survient une rose de haine et d'épingles, 
survient une embarcation jaunâtre, 
survient un jour de vent avec un enfant, 
quand je surviens moi-même avec Oliverio, Norah, 
Vicente Aleixandre, Delia, 
Maruca, Malva Marina, Maria Luisa y Larco, 
la Rubia, Rafael Ugarte, 
Cotapos, Rafael Alberti, 
Carlos, Bebé, Manolo Altolaguirre, 
Molinari, 
Rosales, Concha Méndez, 
et d'autres que j'oublie. 
Laisse-moi te couronner, jeune homme paré de vigueur 
et d'un papillon, jeune homme pur 
semblable à un éclair noir perpétuellement libre, 
et en bavardant entre nous, 
à présent, quand il n'y a plus personne entre les rochers, 
parlons simplement tel que tu es et tel que je suis: 
à quoi servent les vers si ce n'est à la rosée? 

A quoi servent les vers si ce n'est pour cette nuit 
où un poignard amer nous transperce, pour ce jour, 
pour ce crépuscule, pour ce coin brisé 
où le cœur frappé de l'homme se dispose à mourir? 

La nuit surtout, 
la nuit il y a beaucoup d'étoiles, 
qui sont toutes dans un fleuve 
comme un ruban près des fenêtres 
des maisons pleines de pauvres gens. 

Parmi eux quelqu'un est mort, ils ont peut-être 
perdu leurs places dans les bureaux, 
dans les hôpitaux, dans les ascenseurs, 
dans les mines, 
les êtres souffrent obstinément blessés 
et il y a des résolutions et des pleurs de tous côtés: 
pendant que les étoiles coulent dans un fleuve interminable 
il y a beaucoup de pleurs aux fenêtres. 
il y a beaucoup de seuils usés par les pleurs, 
les alcôves sont mouillées de pleurs 
qui arrivent sous forme de vague pour mordre les tapis. 

Federico, 
tu vois le monde, les rues, 
le vinaigre, 
les adieux dans les gares 
quand la fumée élève ses roues décisives 
vers un lieu où il n'y a rien sinon 
quelques barrières, quelques pierres, quelques voies 
ferrées. 

Il y a tant de gens qui posent des questions 
de tous côtés. 
Il y a l'aveugle sanglant, et l'irascible, et le 
découragé, 
et le misérable, l'arbre des ongles, 
le brigand avec la jalousie aux trousses. 

Telle est la vie, Federico, tu as ici 
les choses que peut t'offrir mon amitié 
d'homme viril et mélancolique. 
Tu sais déjà beaucoup de choses par toi-même, 
et tu en apprendras d'autres lentement. 




Dans Résidence sur la Terre, Poésie Gallimard. Page 115-119. Traduit de l'espagnol par Guy Suarès, préface de Julio Cortazar, 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Poésie/Gallimard (No 83) (1972), Gallimard -poés. ISBN 9782070318834. 8,60 €

116 ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE FEDERICO GARCÍA LORCA

mercredi 19 février 2014

UN BIOPIC SUR PABLO NERUDA

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PABLO NERUDA ET MATILDE URRUTIA EN ITALIE EN 1952 
PHOTO   DU  QUOTIDIEN  ITALIEN  L’UNITÀ   

Après No (nommé à l'Oscar du meilleur film étranger en 2012) et le succès qu’on lui connaît, le réalisateur chilien Pablo Larrain devrait réaliser un film mettant en scène les années d'engagement politique de Pablo Neruda (1946-1948).
Illustre poète, troisième écrivain sud-américain récompensé du prix Nobel de littérature en 1971, l’homme de lettres fut également un tribun engagé. Un versant politique peu connu de ce monument de la littérature contemporaine. Si l’engagement du poète chilien est perceptible à travers ses œuvres, son implication politique et sa participation à plusieurs gouvernements est un fait historique moins connu.