mercredi 12 septembre 2012

NERUDA : FUNÉRAILLES SURVEILLÉES



Ñ
«S'il vous plaît, plus de photos», a demandé Matilde. Les flashes mitraillaient avec insistance le corps sans vie du poète, en projetant une lumière clignotant dans ce couloir obscur de la Clinique Santa María. C'était le matin du 24 septembre 1973. La nuit précédente, à dix heures passées, Neruda était mort en prononçant -dans un délire bouleversant- ses derniers mots : «Ils sont en train de les fusiller! Ils sont en train de les fusiller!» .


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