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PABLO NERUDA SUR UN BATEAU AU LARGE DE NEW YORK EN 1966. PHOTO SAM FALK/NEW YORK TIMES CO. |
Dans cette deuxième partie, le poète Pablo Neruda évoque à nouveau la tragédie de la Guerre d'Espagne et raconte comment elle fut le déclencheur de l'écriture de sa fresque poétique, "Le Chant général", poème lyrique dédié aux peuples précolombiens jusqu'à l'histoire plus récente du continent. [«À voix nue : podcast et émission en replay chez France Culture»]
Provenant du podcast «À voix nue»
Série « Pablo Neruda en 1970, poésie et politique »
Épisode 2/5 : Pablo Neruda :
«Le fascisme est toujours l'ennemi de la culture»
Avec
Pablo Neruda Poète et homme politique chilien, prix Nobel de littérature
deuxième temps du long entretien accordé par Pablo Neruda au producteur de France Culture Gilbert Maurice Duprez, le poète chilien revient sur l'événement fondateur pour lui que fut la Guerre d'Espagne, après une digression autour du surréalisme, considéré comme un mouvement culturel mais qui n'a pas donné lieu à de grandes œuvres.
Neruda et la tragédie de la Guerre d'Espagne
Pablo Neruda parle de nouveau de l'Espagne en 1936, de ses rapports avec les poètes de la République espagnole et notamment du génie créatif de Federico García Lorca, "il avait du génie... une puissance créative géniale". Il évoque alors avec une grande émotion la mort de ses amis pendant la Guerre d'Espagne, comme Miguel Hernandez, qu'il considérait comme le futur de la poésie espagnole, mort de la tuberculose dans les prisons franquistes, l'assassinat de Garcia Lorca, l'exil pour d'autres.
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Neruda met en avant la responsabilité historique de l'armée franquiste dans ces crimes contre l'intelligentsia espagnole. Il affirme que "le fascisme est toujours l'ennemi de la culture, le destructeur de poètes".
Neruda, chantre des peuples d'Amérique latine
À son retour au Chili, Pablo Neruda voit tout avec un autre regard et commence à écrire son œuvre magistrale, Le Chant général, une immense ode épique dédiée aux peuples de l'Amérique latine, mais aussi à son pays, sa géographie, son histoire, sa beauté. Travailler sur ses racines continentales, élargir sa poésie, lui semblait être un devoir, explique-t-il.
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